|
Who's who
Cliquez sur les photos pour atteindre les
liens.
Dès sa plus tendre enfance
François ROLLAND est attiré par la musique. Bien
que ses parents ne lui aient pas fait prodiguer une éducation
musicale, il va commencer à gratter une guitare d'occasion
trouvée dans un fourre-tout avec une méthode en
prime. La méthode restant très obscure, quelques
cours particuliers vont lui ouvrir un peu l'horizon.
Très vite, c'est la déferlante des années 60 et des
groupes de twist....
|
|
|
Fort de ses trois cours d'avance
sur ses amis de collège : Jacques et Michel, il est bombardé guitare
solo du groupe d'abord appelé Les Schtroumphs puis rebaptisé Les
Mustangs.
|
|
Le chanteur Billy
Bridge les
remarque et les engage pour l'accompagner sur scène : c'est
l'Olympia en vedette américaine des stars de l'époque
: Les Shadows.
|
|
|
Tournée d'hiver, avec
Dick Rivers en rupture de Chats Sauvages, tournée d'été avec
Enrico Macias qui cassait la baraque partout où il passait,
des galas
un peu partout en France, re-Olympia, l'Européen,
quelques télés, deux quarante cinq tours avec le
groupe des Mustangs chez Odéon puis chez CBS, rencontre
avec Duke Ellington. C'est l'époque de la folie avec comme
mentor comme professeur de guitare à domicile,
excusez du peu.
|
Puis la vague passe,
un peu comme elle était venue : service militaire, modes
qui changent, les copains qui se dispersent. Il est temps d'apprendre
vraiment la musique. Pendant deux ans, de cours de piano classique
en cours d'harmonie, de cours de solfège en cours de guitare,
de travaux en labeurs, les affaires vont recommencer à se
présenter.
|
En 68 il est guitariste du groupe
les New-Players avec qui il enregistre un 45 tours. Le groupe
est l'orchestre attitré de l'émission de variétés
la plus regardée par les jeunes de l'époque : Age
Tendre et Têtes de bois animée par le légendaire
Albert Raisner. Celui-ci joue de l'harmonica et emploie le groupe
sur scène pour ses prestations.
|
|
|
Après
Mai 68, l'émission est supprimée et les New-Players se produisent un peu partout et se font une spécialité d'accompagner
au pied levé n'importe quel chanteur ou chanteuse du moment.
C'est lors d'une de ces occasions qu'il accompagne Jacqueline
Dulac qui emmène avec elle une grande partie du groupe
en
tournée en URRS. Tournée mémorable , qui
finit au Japon via le Trans-Sibérien mais sans François
ROLLAND revenu à Paris pour repartir au Québec avec
Gilles Dreu. Ayant étudié parallèlement la
guitare basse (merci aux cours de piano et à la clef de
Fa) le jeune François va se trouver embringué dans
tous les plans où sa double casquette de guitariste et
de bassiste va le conduire. Une autre mémorable tournée à l'île
Maurice, La Réunion, Madagascar et l'Afrique du Sud lui
permet de côtoyer des « requins » de studio
qui lui promettent de l'appeler dès que possible. Quelques
séances vont commencer à tomber et les choses vont
encore s'accélérer.
|
Gilbert Becaud, alors au
sommet de sa carrière,
cherche un nouveau guitariste et grâce à des amis
qui sont en tournée avec lui, il appelle François
qui intègre aussitôt sa formation. Vont suivre d'innombrables
tournées à travers le monde entier, du Japon au
Canada (Français et Anglais), de l'Amérique du Sud
au Liban, de la Russie à l'Afrique en passant par tous
les pays frontaliers : Belgique, Suisse, Allemagne et autres (Bulgarie,
Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie..) sans oublier les pays
scandinaves comme la Suède, le Danemark, la Finlande ou
la Norvège.
Aller
sur le site de Gibert Becaud
page témoignage...
|
|
|
Les Olympias succèdent
aux Olympias, et pas seulement avec Gilbert Becaud mais
aussi occasionellement Aznavour, Sacha
Distel, Linda de Suza...
Deux tournées concluront cette collaboration (près de 5 mois
de tournée + Hong-Kong et Taïwan), puis à nouveau le
Palais des Sports, puis ce sera Cats au Théâtre
de Paris, 42ème Rue au Châtelet, sans oublier
l'inénarrable Valise en carton au Casino de Paris.
|
Entre deux séances de
studio, un remplacement à la revue du Casino de Paris,
un séjour avec les orchestres Russes du Cirque de Moscou
(tous les deux ans pendant 20 ans au Palais des Sports), un stage
avec les ballets Japonais de Takarazuka au Palais des Congrès,
une courte carrière de Banjo solo avec l'orchestre des
Concerts Lamoureux, les émissions de télé dans
les orchestres du moment (Pierre Porte, Jean Claudric.)etc.
|
|
|
En
78 François est chef d'orchestre de Gilbert Becaud. Il
va le quitter à la fin de l'année suivante après
près de 10 années de bons et loyaux services.
Après une tournée française avec la troupe de Moscou,
il part en Pologne/Hongrie avec Guy Béart ,
puis un nouvel Olympia avec Sacha Distel l'amène à tourner
avec Linda de Suza dont le chef d'orchestre
est le même que celui de Distel. Une tournée anglaise avec
ce dernier puis c'est la rencontre avec Paul
Mauriat dont le grand orchestre est une vedette énorme au
Japon.
|
|
|
Depuis les années
90, François monte en parallèle de ses activités
de musicien accompagnateur, une école de guitare où son
expérience du métier et de la scène va
donner des résultats intéressants. N'oubliant
pas qu'il est avant tout un guitariste de rock, il concentre
ses cours sur l'apprentissage « live » de cette
spécialité. Prenant les problèmes à bras
le corps, il va relever des dizaines
et des dizaines de morceaux, des centaines de solos et
il va tenter d'adapter tous cette matière première à la
nouvelle philosophie d'un apprentissage rock. La
tablature (ses nombreuses rencontres avec Marcel Dadi l'aideront
beaucoup), que l'immense majorité des guitaristes
préfèrent à la notation classique, le
rythme vu comme le pilier de tout travail musical et
sa bonne humeur communicative vont être
les ingrédients majeurs de sa démarche pédagogique.
|
|
Le
tout mêlé à son expérience accumulée
au cours des prestations les plus diverses données dans
le monde entier sur les scènes les plus prestigieuses
(Carnégie Hall, Bolchoï, Kozeinenkin
Hall, Place des Arts de Montréal.) va donner un
cocktail détonnant que les élèves ne cessent
d'apprécier d'année en année, et en particulier
chaque fin de saison lors d'auditions qui resteront dans les
mémoires.
|
Dans le même temps (mais où va-t-il
chercher cette énergie ?) un ancien bassiste de ses amis
l'appelle pour diriger le département des relevés
musicaux au sein de son entreprise. Acceptant avec joie cette
nouvelle casquette notre guitariste va commencer une nouvelle
carrière de « transcripteur » qui l'amène à collaborer
au Magazine Guitarist où il
va pouvoir se frotter aux relevés d'artistes aussi prestigieux
que Joe Satriani , Steve
Vai, Metallica , Les Rolling
Stones etc .. ainsi que les nouveaux comme Radiohead, Placebo, Korn, Sum
41, Tryo, M,
Green Day, etc.
|
|
Pour ne pas perdre la main...
il intègre en 97 le groupe « Tiens,
une huître ! » dont le CD : "Passe à ton
voisin" est dans toutes les mémoires.
Depuis, le groupe ne
cesse de faire croître sa notoriété dans un rayon de
27,5 km autour de sa salle de répétition dont nous tiendrons
l'adresse secrète...
|
Olympia 2004 - Les Mustangs sont de retour |
|
| |
|